Communication (Agro)alimentaire

C'est toujours le même scénario à chaque fois que je souhaite faire ou écrire quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. J'aspire tellement à produire LE truc parfait, que la pression que je m'impose avant même d'avoir franchi la ligne de départ est énorme. La barre est si haute, qu’immanquablement ça ne sera jamais aussi bien qu’imaginé et désiré, alors je repousse, je repousse, pour ne pas dire je procrastine… et finis tôt ou tard par abandonner l'idée sans même avoir essayé.  Et si j'ai eu l’incroyable courage de tenter l'inatteignable, c'est souvent pour déclarer forfait en plein milieu du parcours, faute d'atteindre mon impossible (je préfère éviter de compter le nombre de projets ainsi avortés…).

Comme par exemple il y a 2 ans (oui oui !), lorsque je souhaitais vous annoncer ma (modeste) contribution à la réédition du livre Marketing de l’agroalimentaire (ed. Dunod, 2016). Ce même livre qu’il m’avait été demandé de potasser pendant ma 3^e année de spécialisation Agromanagers à Montpellier SupAgro, par Lucie Sirieix, ma professeur de marketing… et co-auteur de cet ouvrage de référence (avec Philippe Aurier ex enseignant-chercheur de Montpellier SupAgro). Et pour lequel je me devais de consacrer L'ARTICLE IDÉAL.

Dans cet article idéal, je rêvais de vous raconter mille et une choses, sans rapport forcément direct avec le livre, mais qui en disaient plus sur moi, mon parcours professionnel comme passionnel, mon esprit créatif, mon amour pour la publicité, mon intérêt pour le marketing agroalimentaire, ma gourmandise pour les jeux de mots et les bons slogans… bref, tout ce qui d'une certaine façon explique que j’en sois arrivée à la réécriture à 4 mains d'une petite partie de ce livre.

Dans cet article idéal, vous avez failli apprendre que je n’avais pas toujours été l'élève la plus assidue et qu’il y a certains passages de ce livre sur lesquels j'avais fait l'impasse à l'époque. D'ailleurs si Lucie Sirieix l'avait su plus tôt, peut-être ne m'aurait elle jamais proposé de l'aider à mettre à jour le chapitre 7 sur la communication… Heureusement aujourd'hui il y a prescription.

Dans cet article idéal, une place était réservée à toutes les personnes/rencontres déterminantes pour moi, qui sans le savoir, ont tracé mon parcours professionnel et fait de moi la communicante et spécialiste de l'agroalimentaire que je suis aujourd'hui. La professeur de français de 1^ère qui a révélé un esprit littéraire dans un profil qui se pensait 200% scientifique, le professeur de SVT qui a su par magie transformer mon aversion pour les sciences naturelles en une véritable passion et m'a conduite à poursuivre des études d'agronomie,... et bien entendu Lucie Sirieix.

Dans cet article idéal, il y avait donc très logiquement un long paragraphe sur mon ancienne professeur de marketing. À commencer parce qu'elle est l'auteur de ce livre. Mais aussi parce qu'elle m'a accordé sa confiance en me proposant ce duo. Et par-dessus tout parce que c'est pour moi une immense fierté que d'avoir pu participer à l'un de ses projets. En effet, je peux difficilement oublier que c'est en suivant ses cours à Montpellier SupAgro, en découvrant son travail de recherche ainsi qu'en collaborant avec elle sur plusieurs travaux d'étude marketing (autour de la consommation durable notamment) que mon intérêt pour tout ce qui tourne autour du comportement du consommateur s'est révélé. Et que j'ai pu constater avec soulagement que je n'étais pas la seule à fréquenter les supermarchés et éplucher les prospectus non pas pour acheter, mais simplement pour observer.

Dans cet article idéal, il était évidemment prévu une ribambelle de remerciements, ma famille, mes amis, mes ennemis, mes amants (et ils sont nombreux), mon ours en peluche, le chat que je n'ai pas... Parce que dans l'euphorie du moment, on ressent toujours le besoin d’exprimer de la gratitude envers les personnes les plus chères.

Dans cet article idéal, en fait je ne sais plus trop, parce que sous le coup de l'émotion, dans la tête c'est le grand tourbillon et les mots viennent à manquer. 

Dans cet article idéal, je vous rassure, j'aurais malgré tout réussi à placer quelques jeux de mots.

Dans cet article idéal, oui, vous auriez quand même fini par en savoir un peu plus sur le contenu de ce livre indispensable à quiconque s'intéresse au "monde de la food" :
- Qu'il se divise en 8 chapitres balayant les grands principes du marketing de la consommation en mettant l'accent sur les spécificités du secteur agroalimentaire (comportement des consommateurs, risque alimentaire et gestion de la qualité, marque propre et MDD, actions de promotion et de communication, commercialisation et internationalisation…).
- Qu'il est agrémenté de nombreux exemples et cas d'entreprise venant illustrer les propos avancés.
- Qu'il se veut pratique et pédagogique, et de ce fait est clair, facile à lire et accessible au plus grand nombre, même aux moins avertis.
- Qu'il s'adresse aussi bien aux étudiants qu'à n'importe quel acteur de la filière agroalimentaire, producteur, revendeur, distributeur, chefs d'entreprise, chef de produit, ou simple consommateur gourmand et curieux (preuve que ce n'est pas un vilain défaut).
- Que mon intervention s'est faite dans le chapitre 7 dédié à la promotion et la communication.
- Et que si vous souhaitez en savoir plus, ou mieux vous le procurer, ça se passe juste ICI.
 

Dans cet article idéal, vous l'aurez compris, j’aurais tenté par tous les moyens possibles et inimaginables de vous persuader que ce livre avait sa place sur votre bureau.

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