Communication (Agro)alimentaire

Mardi 13 septembre 2016, dans son émission Cash Investigation (France 2), la redoutable Elise Lucet faisait trembler la France entière. Et non, le véritable jambon (blanc), en réalité, n’est pas rose bonbon, comme nous l’a toujours fait croire l’industrie agroalimentaire (#poke Herta, Fleury Michon,  Monique Ranou, Madrange and co…). Et oui, le vrai jambon cuit est “gris”.

La super(march)erie ? L’adjuvant nitrite de sodium, de son matricule E250. Si si, cherchez bien, c’est écrit dessus, ou plutôt dessous, c’est comme le porc (-salut).  Mais les industriels se gardent bien de s’en vanter, il est si facile de détourner notre attention à nous autres consommateurs naïfs, à coup de mentions beaucoup plus séduisantes : « qualité supérieure », « savoureux et généreux », « la recette authentique », « porcs nourris sans OGM, élevés sans antibiotiques »,  « faim de naturel », « jambon supérieur », « porc fermier », … qui veulent tout (et souvent) rien dire. Parce que le nitrite de sodium, ou  E250 pour les intimes, ne porte pas qu’un vilain mot, mais apporterait aussi de vilains maux (risques cancérigènes présumés selon de récentes études).

Et puis on se souvient avec nostalgiede ces bonnes vieilles publicités TV pour le jambon Herta, le cadre idyllique, le petit garçon, le ruisseau, le moulin à eau... et tout le baratin sur l’authenticité et le goût des « choses simples »… Alors on rit. Pas rose. Mais jaune. Surtout quand c’est ce cher Thomas VDB qui nous le raconte à sa façon pour sa chronique de Si tu écoutes, j’annule tout sur France inter. Du bonheur en tranches, et sans nitrites.

Et donc la fameuse publicité Herta :

POUR ALLER PLUS LOIN...

(Re)voir l'émission Cash Inverstigation "Industrie agroalimentaire : business contre santé" dans son intégralité :

Découvrir la fabrication du vrai jambon de Paris avec Les Carnets de Julie (à la 21'minute pour les plus pressés) :

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